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Pour aller plus loin : veille partagée

Quelques sites sur la pédagogie et formation mise à jours par l'équipe OR

pédagogie, formation dans Laurent Marseault (furax37)


Les cours en lien :
Mots clĂ©s :

Twitter

Auteur de la fiche : Outils-RĂ©seaux
Licence de la fiche : Creative Commons BY-SA
En introduction : Twitter signifie "Gazouiller" d'oĂą le petit oiseau bleu en logo. CrĂ©Ă© en 2006; Twitter est une plate-forme de microblogging : l'Ă©quivalent de SMS mais sur Internet. Il est possible d'envoyer et de recevoir des tweets, d'une longueur maximale de 140 caractères.
imagebf_imagetwitter.png
Site officiel : http://twitter.com/
Famille d'outils : Blogs
PrĂ©sentation :
PrĂ©-requis : Avoir un compte Twitter
Quelques applications :
  • Communiquer sur les activitĂ©s de son rĂ©seau.
  • Faire sa veille avec Twitter.
Prise en main :
Avantages :
  • Un effet de propagation très rapide et exponentiel. Avec le système "follower/following" : crĂ©ation d'un rĂ©seau social mais plus souple que Facebook.
InconvĂ©nients :
  • 140 caractères c'est peu : on ne va pas en profondeur.
  • Graphie et codes spĂ©cifiques Ă  Twitter qui peuvent rebuter le dĂ©butant : Twitter est moins grand public que Facebook
Licence : Logiciel propriĂ©taire, Gratuit
Utilisation : Facile
Installation : Ne s'installe pas

Les accélérateurs de projet

Auteur de la fiche : Laurent TĂ©zenas - Montpellier SupAgro
Licence de la fiche : Creative Commons BY-SA
Description : Pour assurer le succès d'une telle dĂ©marche, il est important de s'approprier la mĂ©thode et de suivre les règles qui en dĂ©coulent.
Trois rôles devraient être assurés :
  • Un exposant : la personne qui prĂ©sente sa situation problème.
  • Un animateur - gardien de la mĂ©thode : prĂ©sente rapidement la mĂ©thodologie, rappelle les règles, assure le bon dĂ©roulement.
  • Un secrĂ©taire : celui qui prend les notes (fonction partagĂ©e sur Etherpad).

Étape 0 : Préparation (5 min.)
Au début de la rencontre, le groupe devrait choisir :
  • Une personne qui prĂ©sente sa situation-problème : il est conseillĂ© qu'elle prĂ©pare sa question en amont Ă  partir de sa rĂ©flexion sur ce qu'elle vit comme difficultĂ© dans sa pratique professionnelle.
  • Un animateur (gardien de la dĂ©marche).
  • Une personne qui prendra les notes (ou fonction partagĂ©e sur pad).

Étape 1 : Exposé de la problématique ou de la situation (5 min)
La personne qui a accepté de soumettre son problème expose le plus clairement possible la situation et son contexte. Elle exprime ensuite la façon dont elle définit le problème. Les autres membres de l'équipe écoutent.

Étape 2 : Clarification de la problématique (5 min)
Les membres du groupe formulent les questions pour bien cerner la situation; ils doivent, à cette étape, s'en tenir à des questions d'information factuelle (meilleurs compréhension du contexte par ex). La personne qui a exposé sa situation apporte les précisions ensuite.

Étape 3 : Contrat - reformulation de la question (1 min)
La personne qui a exposé sa situation précise clairement ce qu'elle attend des autres membres du groupe. (je voudrais que le groupe m'aide à ...).

Étape 4 : Réactions, commentaires, suggestions (20- 30 min)
Ce sont surtout les autres membres du groupe qui interviennent : Ils donnent leurs impressions, réactions, perceptions connotées d'évaluation et d'interprétation de la situation.. Ils s'appliquent surtout à proposer une façon de voir autrement la situation, à la recadrer. Ils peuvent faire des suggestions pratiques ou donner des conseils.
La personne qui a exposé sa situation écoute et s'impose à ne pas intervenir. Elle a tout intérêt à noter par écrit ce qui lui paraît pertinent de retenir.

Étape 5 : Synthèse et plan d'action (5-10 min)
La personne qui a exposé sa situation prend quelques instant pour finaliser en mini plan d'action des remarques exprimées par les membres du groupe (une synthèse personnelle de ce qu'elle retient).
Pendant ce temps , les autres participants notent les idées et remarques qui peuvent leur être utiles dans leurs projets (idées transversales etc)

Après ce temps d'écriture , la personne qui a exposé sa situation présente son plan d'action, indique la façon dont elle entend donner des suites. Les autres membres du groupe n'ont pas à discuter des choix de la personne ou de son plan d'action; ils se comportent plutôt comme des témoins du cheminement de cette personne; ils peuvent exprimer leur soutien et leur encouragement.
Les idées "transversales" notées par les autres participants, seront présentées en grand groupe ensuite.

Étape 6 : Évaluation et intégration des apprentissages, vécu (5 -10 min)
Pour fermer correctement la rencontre, il convient de faire un retour sur ce qui s'est passé. La personne qui a demandé de l'aide peut exprimer son vécu ; le groupe peut évaluer sa façon de procéder et, au besoin, y apporter des correctifs pour la prochaine rencontre. Il est recommandé au groupe de se donner quelques minutes pour que chaque membre puisse noter ce qu'il retient de cette rencontre.

AdaptĂ© de : Payette Adrien, Champagne Claude, Le groupe de codéveloppement professionnel, 1 vol., QuĂ©bec, Canada, Presses de l’universitĂ© du QuĂ©bec, 1997.

Vous pouvez télécharger une fiche simplifiée, adaptée par Laurent Tézenas Télécharger le fichier Accelerateur_de_projet.pdf (92.2kB)

Freeplane

Auteur de la fiche : FrĂ©dĂ©ric Renier, Supagro Florac, Outils-RĂ©seaux
Licence de la fiche : Creative Commons BY-SA
En introduction :
  • Freeplane est un logiciel libre qui s'installe en local sur le poste de travail (Mac, Windows et Linux). Il permet de crĂ©er des cartes mentales qui pourront ĂŞtre exportĂ©es en html sur un page web.
  • Carte heuristique est synonyme de carte mentale.
imagebf_imagefreeplane.png
Famille d'outils : Carte Heuristique
PrĂ©sentation :
  • Pour commencer une carte mentale, on place au centre le thème de rĂ©flexion. Pour chaque nouvelle idĂ©e liĂ©e Ă  ce thème, on crĂ©e une branche et on Ă©crit l'idĂ©e dans un noeud. Puis on dĂ©veloppe cette branche en crĂ©ant des sous-branches.
  • Quand toutes les idĂ©es sont sur la carte, c'est le moment de la mettre en forme, ajouter des icĂ´nes, dessins ou images, choisir une couleur par branche. Plus la carte est mise en forme et imagĂ©e plus elle sera comprĂ©hensible et facile Ă  retenir.
  • Pour traduire visuellement la hiĂ©rarchie des idĂ©es, on part du gĂ©nĂ©ral (Ă©crit en gros et au centre) au particulier (Ă©crit de plus en plus petit au fur et Ă  mesure que l'on s'Ă©loigne du centre).
  • Les cartes mentales sont des procĂ©dĂ©s qui font travailler les deux hĂ©misphères du cerveau en synergie. Cela permet notamment d'utiliser les processus associatifs et imaginatifs propre Ă  la pensĂ©e. Le fait de devoir placer un concept quelque part sur la carte oblige Ă  penser sa relation aux autres concepts.
  • Une carte heuristique pour dĂ©couvrir les cartes heuristiques
PrĂ©-requis : Aucun, on apprĂ©cie ou pas ce type de prĂ©sentation des idĂ©es.
Quelques applications :
Avantages :
  • C'est un outil qui permet de reprĂ©senter la complexitĂ© d'un problème.
  • Il existe de nombreuses ressources en lignes sur le sujet des cartes mentales (utilisations, exemples, trucs...).
InconvĂ©nients : Freeplane est un logiciel qui a de nombreuses fonctions, cela peut ĂŞtre complexe Ă  prendre en main.
Licence : Licence libre, Gratuit
Utilisation : Il y a plus facile mais aussi plus compliquĂ©
Installation : Facile

Ce que nous avons appris de Cooptic


Les formations hybrides, liant les "enseignements" en présence et à distance, sont d'excellents outils de développement professionnel tout au long de la vie.

Cependant, plusieurs conditions sont nécessaires pour que ce type de dispositifs de formation devienne un réel écosystème d'apprentissage.
L'expérience de Cooptic a renforcé nos convictions sur quelques conditions de réussite des formations à l'ère numérique.

La formation n'est plus une transmission pyramidale des savoirs, où celui qui sait passe l'information à celui qui apprend. C'est une co-construction des connaissances à partir de la mise en réseaux des informations disponibles, sélectionnées par le formateurs, des connaissances et des expériences individuelles enrichies collectivement par les échanges réflexifs. Le processus formatif est explicité par le formateur pour que la formation permette d'apprendre à apprendre.

La personne est au centre de l'apprentissage. Mais cette personne est facilement connectée au monde et aux autres, grâce à des nouvelles technologies disponibles.
Dans la formation Cooptic et Animacoop, son équivalent français, nous expérimentons la construction des communautés apprenantes dont le fonctionnement est proche des communautés épistémiques (cf. supra). Les stagiaires publient des articles, créent des parcours de formation en devenant progressivement des "amateurs -experts" actifs. Cette nouvelle qualité des personnes en formation conjugue d'authentiques ambitions intellectuelles, pédagogiques, voire démocratiques, et ouvre largement la place au plaisir d'apprendre.

Le travail de formateur change car il assure plusieurs fonctions en parallèle :

Ces nouvelles "fonctions" assurées par un ou plusieurs formateurs nécessitent des changement profonds :

Les éléments d'innovation et ses effets sur le dispositif de formation et l'apprentissage de la coopération

Ce que Cooptic innove L'effet sur la formation L'effet sur l'apprentissage de la coopération.
Le choix d'un wiki comme plate-forme de formation Dispositif technique très facile d'utilisation avec une ergonomie intuitive, un graphisme soigné. Le formateur veille à diminuer les éventuelles contraintes techniques. Diminue la contrainte de participation. Met en confiance face aux outils. Crée le sentiment de plaisir. Incite à publier sur le Net.
Un espace collectif et des espaces individuels La plate-forme wiki/ permet de créer des espaces personnels liés facilement aux supports collectifs. L'appartenance au groupe apprenant est naturelle (espaces communs). L'apprentissage individualisé est possible (espace personnel).
Contenus ouverts Les cours sont mis en ligne et accessibles à tous et au-delà de la formation. Liberté de revenir sur les cours à tout moment. Plus de disponibilité pour les activités et les échanges.
Contenus d'apprentissage plus larges que les cours La mise en ligne des cours "libère" du temps pour l'accompagnement dans l'acquisition des compétences. Acquisition des savoirs-faire : "apprendre à apprendre" et "apprendre à faire avec les autres".
Structure modulaire Des contenus sont divisés en unités (granularisation). Le parcours global est prédéfini, mais il peut être modifié pendant la formation. La construction d'un parcours plus personnel est possible.
Approche systémique Les contenus sont choisis pour correspondre à l'ensemble de l'activité, du réseau collaboratif et aux différents niveaux (individu, groupe, environnement). Acquisition de grilles de lecture globale. Étude relativement complète des processus collaboratifs.
Pluralité des parcours structurés Parcours modulaires des cours (vie d'un réseau). Parcours activité de groupes (communauté apprenante). Parcours "projet professionnel" (environnement collaboratif). Multiples occasions de traiter les questions de coopération et de collaboration ; les pratiquer, les animer. Analyse du process collaboratif.
Changement progressif des tailles des groupes de travail Les activités sont programmées sur la logique de progression : exercice individuel, en binôme, en groupe de 4-8 Pratique des communautés épistémiques. L'exercice de groupes éphémères (changement d'échelle).
Mise en réseaux et échange des pratiques L'activité est pensée comme un agrégateur de savoir. Le formateur est garant de la méthodologie. Valorisation de ses expériences comme une source de connaissance (praticien réflexif). Forme particulière de professionnalisation (à partir des expériences des autres). Renforcement de l'estime de soi.
Coproduction des contenus Une plate-forme évolutive : l'ajout de pages, de rubriques est possible par tous. Le formateur accompagne le processus, il est garant de sa cohérence. Posture active face au savoir. Sentiment de créer un "bien commun".
Notion de "présence" à distance Une articulation affinée des temps présence-distance. L'effort d'accompagnement est mis sur les interactions entre les participants. L'accompagnement "à distance" est systématisé (points fixes avec le formateur). L'effet de distance est diminué voir transformé. Se dégagent les méthodes de proximité de projets, de cultures.



Pour en savoir plus : les communautés épistémiques


Les communautés épistémiques peuvent être définies comme un [petit] groupe de représentants partageant un objectif cognitif commun de création de connaissance et une structure commune permettant une compréhension partagée. C'est un groupe hétérogène. Par conséquent, l'une des premières tâches de ses membres consiste à créer un codebook, une sorte de "code de conduite", qui définit les objectifs de la communauté et les moyens de les atteindre ainsi que les règles de comportements collectifs. Donc ce qui caractérise une communauté épistémique est avant tout l'autorité procédurale, qui est garante du progrès vers le but fixé tout en laissant aux participants une certaine autonomie.
La production de la connaissance s'est réalise à partir des synergies des particularités individuelles. Cela nécessite que la connaissance qui circule au sein de la communauté soit explicitée. Cette explicitation se fait par la conversion de connaissances tacites individuelles en connaissances explicites et collectives : les membres de la communauté épistémique sont unis par leurs responsabilités à mettre en valeur un ensemble particulier de connaissances. L'objet de l'évaluation concerne donc la contribution individuelle à l'effort vers le but collectif à atteindre, et la validation de l'activité cognitive (production de la connaissance) de chaque membre se fait par les pairs selon les critères fixés par l'autorité procédurale. Il en est de même avec le recrutement de nouveaux membres dans ce type de groupes : il se fait par des pairs, selon des règles préétablies relatives au potentiel d'un membre à réaliser le but de la communauté.

Bibliographie
Cohendet, P., Créplet, F. et Dupouët, O., (2003), Innovation organisationnelle, communautés de pratique et communautés épistémiques : le cas de Linux.
Revue française de gestion, n° 146, 99-121.